Un grand défi pour beaucoup d'entre nous consistera à déterminer ce qui peut continuer, peut-être grâce au travail à distance, et ce qui doit être reporté ou carrément annulé. Lorsque cela va de pair avec les obligations du projet envers les bailleurs de fonds, vous êtes probablement inquiet. La bonne nouvelle, c'est que nous sommes tous dans cette pandémie ensemble, y compris les bailleurs de fonds.
Pensez aux domaines de projets qui seront difficiles à faire avancer, en particulier les programmes ou événements en face à face. Le personnel peut-il réfléchir à une stratégie d'atténuation ? Sinon, un projet peut-il raisonnablement être refondu ou réorganisé pour retarder cette partie en face-à-face ? Par ailleurs, êtes-vous dépendant de fournisseurs externes pour votre projet ? C'est le bon moment pour discuter avec eux de leur plan de continuité des activités.
Il serait prudent de prendre les devants en posant quelques questions à votre bailleur de fonds. Attention, il sera probablement incapable de répondre. Mais au moins, vous pouvez entamer la conversation. Quelle sera la marge de manœuvre en raison de l'impact de COVID-19 sur le Canada, votre organisation et vos familles ? Si certains éléments du projet doivent être retardés, le financeur vous permettra-t-il/vous aidera-t-il à réorganiser le calendrier du projet et peut-être les produits livrables ? Qu'en est-il des rapports qui sont liés au déblocage trimestriel des fonds ? Qu'en est-il des fonds potentiellement inutilisés à la fin du prochain exercice financier en raison de COVID-19 au cours du premier trimestre ? Le projet peut-il être prolongé pour permettre l'achèvement des objectifs ou des activités spécifiques ? En arrière-plan, n'oubliez pas les livres de bord du projet : assurez-vous que quelqu'un puisse faire fonctionner les trains du projet dans une certaine mesure si le membre du personnel principal est malade.
Un message de Kelly Stone, présidente et directrice générale de Families Canada
